Résidence Instagram
Visitez le quotidien d’un créateur et de deux créatrices littéraires. Du 13 au 31 mars, le compte Instagram de la Maison des arts littéraires sera habité tour à tour par Mylène Viens, André St-Georges et Clara Lagacé. Assistez aux explorations de l’imagination dans un réseau social qui se transforme en laboratoire de création littéraire. Suivez les déambulations artistiques de ces créateur.trice.s au fil de leurs posts et de leurs stories inspirés par différents quartiers de la Ville de Gatineau.
Chaque artiste partage ses inspirations sur le compte de la MAL pendant une semaine qui se conclut par un entretien avec l’animatrice Lisanne Rheault-Leblanc sur Instagram Direct. Le public pourra interagir avec des questions et des commentaires tout au long de cette résidence numérique pour découvrir leur travail.
Horaire des résidences
Mylène Viens : 13 au 17 mars
Entretien de clôture le vendredi 17 mars à 16h (sur Instagram Direct)
André St-Georges : 20 au 24 mars
Entretien de clôture le vendredi 24 mars à 16h (sur Instagram Direct)
Clara Lagacé : 27 au 31 mars
Entretien de clôture le vendredi 31 mars à 16h (sur Instagram Direct)
Où? Compte Instagram de la Maison des arts littéraires
Tarif Gratuit
Mylène Viens
Depuis toujours une passionnée des mots et de la culture, Mylène Viens est autrice et chroniqueuse, en plus d’être une « caféino woman » assumée.
Son roman Pourquoi pas?, paru aux Éditions David, raconte l’histoire qui lui coule dans les veines depuis si longtemps. Mêlant vérité et fiction, il lève le voile sur une réalité certes différente, mais tout aussi savoureuse. C’est un hymne à l’espoir qui prouve que même si tout nous sépare, l’amour peut nous unir.
crédit photo : Jean Lapointe
André St-Georges
Peintre et bédéiste bien ancré en Outaouais, André St-Georges met sa ville et sa région en scène depuis des années. Déjà lors de ses études en bande dessinée à l’UQO, il écrit un scénario pour la revue le Scribe servant de véhicule à ses diatribes envers les détracteurs de Hull, son secteur chéri.
Ses deux dernières bandes dessinées, Pour en finir avec novembre et Rouge avril, créées en collaboration avec Sylvain Lemay, confirment son désir de ramener l’Outaouais dans l’imaginaire collectif québécois.
Clara Lagacé
Originaire de l’Outaouais, Clara Lagacé est l’autrice du recueil de poésie En cale sèche (Éditions David, 2017; Prix Jacques-Poirier 2018) et du roman Les départs (Éditions David, 2022). Elle est également co-créatrice des projets balados Poule mouillée, La douceur n’est jamais loin et Les envolées.
crédit photo : Marc Périard
Pourquoi pas? (Éditions David, 2018)
Atteinte de dystrophie musculaire, Myriam décide, après avoir fini son secondaire, de déployer ses ailes et de prendre son envol. Bousculée par son pneumologue qui lui demande abruptement « Veux-tu vivre? », elle se dit qu’elle ne peut plus attendre pour réaliser le voyage dont elle rêve depuis si longtemps. Avec son vieux chauffeur d’autobus, Mike, son amie Élizabeth et un copain, Scott, elle quitte pour la première fois le nid familial en direction de Québec pour enfin savourer sa liberté et repousser ses limites. Entre un bris mécanique et un saut en parapente, Myriam apprendra à composer avec sa vie différente des autres, certes parsemée d’embûches, mais combien savoureuse. Parce que personne n’est condamné tant et aussi longtemps qu’il ne se condamne pas lui-même, mais surtout parce que rien n’est impossible si on y croit, Mylène Viens, tout comme son personnage Myriam, ose crier haut et fort : « Pourquoi pas? » dans cette autofiction à la fois drôle et émouvante.
Rouge avril (Mécanique générale, 2021)
Dernière parution d’André St-Georges, Rouge avril suit Réal Petit, professeur de littérature au cégep approchant la quarantaine, qui se promet bien de publier bientôt son premier roman. Il ne reste qu’à en terminer l’écriture. Mais une rencontre avec un de ses anciens étudiants maintenant inscrit à la formation en bande dessinée à l’université lui donne une idée… Et s’il transformait son roman en BD? Ne serait-il pas meilleur scénariste que romancier? Ne serait-il pas plus facile de laisser quelqu’un d’autre terminer l’oeuvre? Plonger dans ce projet lui permettrait d’oublier les lettres anonymes qu’il reçoit au collège. Après tout, ce n’est pas vrai qu’il a couché avec une étudiante. Et il n’a pas plagié son mémoire de maitrise, non plus.
Les départs (Éditions David, 2022)
Après la dévastation de la guerre, avec pour seul espoir une vie ouvrière à Londres, Catherine s’embarque sur un navire outre-Atlantique. New York l’attend! Elle aboutit pourtant à Montréal, où elle rencontre Élias, son futur conjoint, et Mathilde, la soeur de celui-ci, qui devient rapidement sa grande complice.
Les pensées de Catherine avancent en boucle à travers les années, nourrissant ses réflexions sous le prisme de l’émancipation. Héritière d’une lignée de femmes résilientes, elle adopte la figure de Rosa Luxemburg, révolutionnaire éprise de liberté et d’égalité, qui éclaire ce roman féministe.
Que reste-t-il quand on choisit de tout quitter? Comment survit-on à son propre départ?
Ce projet est réalisé grâce au soutien de la Ville de Gatineau, du Conseil des arts et des lettres du Québec et d’Hydro-Québec.