Projet Terre, de l’écrit à la parole
Projet Terre, c’est un collectif dirigé par Michel Thérien et Nelson Charest et paru aux Éditions David pour donner l’espace aux voix de partout au Canada et d’ailleurs pour mettre en mots leurs espoirs et leurs angoisses au sujet de notre planète. C’est une manière de mettre en mot le sentiment d’urgence qui nous anime quand on pense à l’avenir du monde et aux catastrophes écologiques qui nous guettent.
Afin de propulser la voix de ces artistes sur les devants de la scène, le Salon du livre de l’Outaouais a produit un spectacle-vidéo, présenté le soir du dimanche 27 février 2022, dans lequel la parole a pris la place de l’écrit. Cette formidable production est une façon de lire l’avenir à haute voix pour répondre aux difficultés écologiques qui troublent notre présent.
Il est possible de se procurer des droits de diffusion de la magnifique vidéo produite pour une diffusion devant un groupe ciblé. Pour toute information contacter Mélanie Rivet, au mrivet@slo.qc.ca ou remplir le formulaire de réservation. Des droits de diffusion de 250$ seront exigés pour remettre des droits de suite aux artistes ayant contribué à ce projet artistique.
Le livre où tout a commencé
Nous vivons à une époque qui montre, par d’innombrables signes, un besoin urgent et impérieux de reconnecter les humains à leur alma mater, la Terre. Ce besoin, on le retrouve exprimé ici par diverses voix poétiques provenant de partout au Canada.
Avec ce collectif, nous voulons donner l’occasion à des lectrices et à des lecteurs, jeunes et moins jeunes, de se reconnaître dans ces mots et ces poèmes qui veulent sonner l’alerte.
Simplement, directement, parfois violemment, les poètes nous rappellent que la Terre, ce n’est pas rien.
La Terre, c’est Tout.
Jean-Marc Dalpé
Direction artistique et mise en scène
Auteur dramatique, romancier, poète, scénariste, traducteur, et comédien, Jean Marc Dalpé est trois fois lauréat du Prix du Gouverneur général; pour Le Chien en 1988, pour son recueil de pièces Il n’y a que l’amour en 1999 et pour son premier roman Un vent se lève qui éparpille, en 2000. Deux autres pièces ont été finalistes (Lucky Lady et Août, un repas à la campagne) ainsi que sa traduction des pièces de Mansel Robinson (Roc et Rail). Il a signé trois recueils de poésie et a participé à de nombreux évènements littéraires.
Sa dernière pièce LA QUEENS a été créée au Théâtre La Licorne à Montréal dans une mise en scène de Fernand Rainville en janvier 2019, et elle a été adaptée pour un balado disponible sur le site de Transistor Média. Une traduction en collaboration avec Charles Bender de Halfbreed, l’œuvre phare de la métis Maria Campbell vient de paraître chez Prise de Parole.
Marcel Aymar
Création et performance musicale
Marcel Aymar est originaire de la Baie Sainte-Marie, Nouvelle-Écosse. Sa carrière artistique s’amorce dans les années ’70 au sein du Théâtre du Nouvel-Ontario à Sudbury, Ontario et par la suite en tant que membre fondateur du groupe musical CANO. Le groupe enregistre cinq
albums et se produit dans les salles les plus réputées du pays, attirant des critiques élogieuses d’un océan à l’autre.
Fort de dix années de performances et de tournées avec CANO, Marcel se
tourne vers la composition de musique pour la télévision et le cinéma et parallèlement à ce travail, continue de cheminer dans le milieu théâtral en participant à la création de nombreuses
productions en tant que concepteur sonore et comédien. Il est passionné par les arts et la polyvalence de ses compétences ne fait que complémenter son travail de créateur qui, aujourd’hui, porte le sceau de l’expérience et de l’intégrité.
Daniel Boivin
Création et performance musicale
Daniel Boivin a participé à plusieurs projets depuis 1989 à aujourd’hui comme bassiste, guitariste, compositeur, arrangeur, concepteur, producteur (copropriétaire du BackShed Studio). En 2008, il travaille sur deux conceptions sonores; Grincements et autres bruits de Paul Emond mis en scène par Anne-Marie White (Théâtre du Trillium) et Plate-Forme de Marc Marans (OCTO PRODUCTIONS). Membre de la Socan, Daniel Boivin a également signé les conceptions sonores de la lecture de Tombouctou 52 jours à dos de chameau de Ahmed Ghazali (Théâtre l’Ensemble Sauvage Public, Montréal), Jean et Béatrice de Carole Fréchette (Théâtre du Trillium, lauréat d’un Masque en 2005) et L’Homme invisible /The Invisible Man V1 de Patrice Desbiens (Roch Castonguay et Marco Poulain).
Véronique Sylvain, poète
Véronique Sylvain habite à Ottawa, où elle a terminé une maîtrise en lettres françaises sur les représentations du Nord dans la poésie franco-ontarienne. Ses poèmes ont paru dans les revues À ciel ouvert, Ancrages, Zinc et dans les recueils collectifs Poèmes de la résistance (Prise de parole, 2019) et Projet TERRE (David, 2021). Son premier recueil, Premier quart (Prise de parole, 2019), lui a permis de remporter le Prix de poésie Trillium, le Prix du livre d’Ottawa, en 2020, et le prix Champlain 2021. Véronique Sylvain occupe le poste de responsable de la promotion et des communications aux Éditions David depuis 2014.
Chloé LaDuchesse, poète
Chloé LaDuchesse est l’autrice de Exosquelette (2021, finaliste aux Prix du Gouverneur général, catégorie poésie) et de Furies (2017), deux recueils de poésie parus aux éditions Mémoire d’encrier. Elle a signé des textes dans Estuaire, Le Sabord, Exit, Moebius et Open Minds Quarterly ainsi que dans des recueils de nouvelles ou de poésie collectifs. Elle a été la cinquième poète officielle de la ville de Sudbury, où elle réside toujours.
Éric Charlebois, poète
Éric Charlebois a déjà écrit 11 recueils de poésie. Il est aussi codirecteur littéraire de la maison d’édition Neige-Galerie. Il travaille à plusieurs projets transdisciplinaires. En 2012, il a été invité, dans le cadre des états généraux de l’Alliance culturelle de l’Ontario, à produire de façon spontanée un texte poétique diffusé et publié selon le mode de la création hybride avec le peintre Benjamin Rodger. Éric Charlebois s’impose diverses situations de création spontanée, d’impromptu et d’impulsion expulsée qu’il nomme l’« exploésie ». Dans le cadre de ses études de maîtrise en traduction, il s’intéresse au carrefour entre le sujet traduisant et le sujet créateur. En 2017, il a fait paraître une première traduction, Sans pitié, d’Imagine Mercy de David Groulx.
Amber O’Reilly, poète
Amber O’Reilly est une poète, slameuse, autrice de théâtre, scénariste, recherchiste et animatrice d’événements multilingue originaire de Yellowknife et basée à Winnipeg depuis 2013. Sa poésie et ses textes critiques ont paru dans plusieurs revues et périodiques et elle a livré des prestations au micro à travers le Canada. Son premier recueil de poésie Boussole franche est publié aux Éditions du Blé et est récipiendaire du Prix littéraire Rue-Deschambault 2021. Elle est aussi l’autrice de plusieurs courtes formes théâtrales et cinématographiques. Passionnée de langues, elle maîtrise le français, l’espagnol, le portugais brésilien et l’anglais. Amber siège aux conseils d’administration du Festival international des écrivains de Winnipeg en tant que présidente et de l’Association des auteur-e-s du Manitoba français en tant que secrétaire.
Maya Cousineau Mollen, poète
Maya Cousineau Mollen, de la nation Innu-Montagnaise, est adoptée de façon traditionnelle par des parents Québécois sur décision de sa mère Innu. Encouragée par ses parents, elle commence à écrire de la poésie dès l’âge de 14 ans. Ce moyen d’expression la suit tout au long de son existence. Elle publie en Septembre 2019 son tout premier recueil de poésie avec la maison d’Éditions Hannenorak intitulé : Bréviaire du Matricule 082. Elle cumule 23 ans d’expérience dans le monde des Premières nations. Fondatrice de l’association étudiante autochtone à l’Université Laval et également cofondatrice du Conseil des jeunes des Premières nations du Québec et du Labrador devenu depuis l’actuel Réseau jeunesse des Premières Nations du Québec et du Labrador, elle croit énormément au potentiel de la jeunesse dont l’énergie et la volonté méritent d’être encouragées.
Michel A. Thérien, poète
Michel Thérien est un poète canadien né à Ottawa en 1947. La littérature est pour lui un moyen d’affirmation et de survivance culturelle. Il fait des études en lettres françaises à l’Université d’Ottawa dans les années 1970 et, à cette époque, il publie ses premiers poèmes dans des journaux et des revues littéraires. Pendant plusieurs années, Thérien poursuit une carrière en éducation, puis à la fonction publique fédérale et aux Nations unies.
Poète de l’ellipse, il écrit dans un style à la fois sobre et dépouillé. Il aborde dans son œuvre les thèmes de la langue, sa défense en milieu minoritaire, le poème comme instrument de survivance et de rayonnement de la langue, tout comme les grands thèmes universels de la beauté, de l’amour, de l’injustice sociale, de la souffrance et de la guerre. Dans son deuxième recueil, intitulé Corps sauvage, publié en l’an 2000, il aborde pour la première fois le génocide au Rwanda. Ce recueil l’amènera à voyager en Afrique à quelques reprises. C’est en 2007 qu’il publiera ses carnets africains, Du vertige et de l’espoir.
Lévy L Marquis, réalisation
Diplômé d’une maîtrise en communication de l’Université Laval en 2011 et vidéaste professionnel indépendant depuis maintenant une décennie, Lévy L Marquis manipule sa caméra pour réaliser des projets vidéos variés et éclectiques avec des partenaires du monde médiatique et artistique. À titre d’exemple, il a collaboré avec Télé-Québec/La Fabrique Culturelle, Radio-Canada, Bell, ainsi que de nombreux organismes culturels tels que le Centre National des Arts, le Salon du livre de l’Outaouais et Transistor Média, de même qu’un nombre incalculable d’artistes d’ici et d’ailleurs. Son site web LMarquis.com témoigne de quelques-unes de ces plus récentes réalisations corporatives et artistiques.
Partenaires
Le spectacle Projet Terre a été produit en collaboration avec les Éditions David, avec le soutien de Télé-Québec et de la Ville de Gatineau. Le Salon du livre de l’Outaouais remercie également ses partenaires institutionnels, sans qui rien de cela n’aurait été possible. Merci de contribuer au rayonnement de la culture littéraire en Outaouais.