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Prendre racine, repenser l'avenir

Grand entretien spectacle avec Émilie Monnet

#En juin, Je lis autochtone

 

La Maison des arts littéraires tient chaque année un grand entretien spectacle avec un·e auteur·trice phare. La dramaturge et comédienne d’origine anichinabée et française Émilie Monnet, récente lauréate du Prix Jacques-Poirier, nous régale cette année de sa présence lors d’un événement extérieur qui allie entretien et performance. Une belle occasion de nous joindre à l’initiative «En juin je lis autochtone» et aux reconnaissances de la Journée nationale des peuples autochtones. En compagnie de la comédienne Anna Beaupré Moulounda, Émilie lira des extraits percutants de sa plus récente œuvre Marguerite : le feu, en plus de répondre aux questions de l’animateur Mani Soleymanlou, directeur artistique du Théâtre français du CNA, sur sa pratique de créatrice tous azimuts. Le tout se déroulera dans le cadre de la programmation de la Bibliothèque de Gatineau à la Place Laval.

 

Assister au spectacle

Quand? 19 juin 2024 à 20 h

Où? Place Laval, 173, rue Wellington, secteur de Hull (en extérieur)

Tarif? Gratuit

 

Émilie Monnet

Crédit : Katya Konioukhova

D’origines anichinabée et française, Émilie Monnet est directrice artistique de la compagnie Onishka (« réveille-toi »). Au croisement du théâtre, de la performance et des arts médiatiques, sa pratique explore l’identité, la mémoire, l’histoire et la transformation.  Elle a remporté le prix Voix autochtones avec sa pièce Okinum, pour laquelle elle a également été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général, au Grand prix du livre de Montréal et au Prix Michel-Tremblay.

 

 

Anna Beaupré Moulounda

Crédit : Julie Artacho

Anna Beaupré Moulounda est diplômée de l’École de théâtre de Saint-Hyacinthe et depuis sa sortie, en 2002, on a pu la voir à la télé (14 000 millions de choses à savoir, Survivre à ses enfants, Je voudrais qu’on m’efface) ainsi qu’au théâtre (Les sorcières de Salem, Les Glaces). Elle s’est jointe à l’équipe de Marguerite : Le feu, en 2023, lors des prestations de ce spectacle au Festival d’Avignon en France. On pourra également la voir au Théâtre Espace Go à l’automne 2024 dans la production Jeanne de la compagnie Pleurer dans la douche.

 

Mani Soleymanlou

Crédit : Jonathan Lorange

Mani Soleymanlou est sorti de l’École nationale de théâtre du Canada en 2008. Celui qui a vécu à Téhéran, Paris, Toronto, Ottawa et Montréal a joué au théâtre sous la direction de metteur·euse·s en scène comme Alice Ronfard (Les pieds des anges), Brigitte Haentjens (L’opéra de quat’sous), Claude Poissant (Rouge gueule, The Dragonfly of Chicoutimi), Serge Denoncourt (Projet Andromaque, Les trois mousquetaires), Olivier Kemeid (Furieux et désespérés), Denis Bernard (Ce moment-là) et Eric Jean (Variations sur un temps). Mais c’est surtout à la tête d’Orange Noyée, compagnie qu’il fonde en 2011, qu’il a exposé sa démarche singulière, interrogeant l’identité communautaire (Un, Deux, Trois) aussi bien que les interactions sociales (Ils étaient quatre, Cinq à sept, 8). Une démarche qu’il a poursuivie dans Neuf [titre provisoire] et Zéro, mais également à travers différentes collaborations artistiques au fil du temps : Lapin blanc, Lapin rouge, Les Lettres arabes II et À te regarder, ils s’habitueront. Mani Soleymanlou a fait partie de l’imposante équipe du Wild West Show de Gabriel Dumont, créé au CNA en octobre 2017, à titre de metteur en scène et codirecteur artistique. En 2025, il créera Classique(s) en collaboration avec Fanny Britt à l’écriture, un spectacle autour des œuvres qui composent ce qu’on appelle « le répertoire ». Mani Soleymanlou assume la direction artistique du Théâtre français du CNA depuis le 1er septembre 2021.