Vanessa Bell
Crédit photo : Chloé Charbonnier
Cette anthologie présente le travail de cinquante-cinq poètes qui incarnent les mouvances de la poésie québécoise actuelle. Outil de référence, ce livre propose de découvrir et de célébrer, dans une approche intersectionnelle et intergénérationnelle, une sélection d’œuvres frondeuses d’un milieu en pleine effervescence.
Catherine Cormier-Larose
Crédit photo : Chloé Charbonnier
Cette anthologie présente le travail de cinquante-cinq poètes qui incarnent les mouvances de la poésie québécoise actuelle. Outil de référence, ce livre propose de découvrir et de célébrer, dans une approche intersectionnelle et intergénérationnelle, une sélection d’œuvres frondeuses d’un milieu en pleine effervescence.
Caroline Dawson
Crédit photo : Chloé Charbonnier
Valparaíso, décembre 1986, tremblement de terre entre les quatre murs d’une maison. Un homme et une femme annoncent à leurs enfants qu’il faut tout laisser derrière et fuir le Chili de Pinochet. C’est Noël, la petite Caroline a sept ans et elle aura la nausée durant tout le voyage.
La fillette atterrit à Montréal. En plus de la neige dehors, il y a le tapis rouge vin de l’hôtel Ramada qui accueille les personnes réfugiées en attente de papiers. Il y a aussi Passe-Partout qui semble s’adresser à elle à travers le téléviseur. Après le premier appartement à Montréal-Nord, la classe d’accueil de madame Thérèse qui lui apprend le français, les enfants qui se moquent de ses cheveux et de sa boîte à lunch, la misère des rues d’Hochelaga, il y aura tout ce temps passé dans les banques où ses parents font des ménages. Entre l’exil, les fantômes du passé et le jeu des différences, la petite Caroline camouflera sa furieuse envie de vivre pour ne plus détonner et devenir une immigrante modèle.
Mais comment apprend-on à ne plus s’effacer? Peut-on embrasser une nouvelle culture sans renier ses origines? Lumineux et vivant, Là où je me terre sonde la possibilité d’aimer et de lutter sans ne plus avoir à fuir.
Valérie Lefebvre-Faucher
Crédit photo : Chloé Charbonnier
Avez-vous remarqué ce personnage en marge du cadre, dont on ne nous raconte pas l’histoire? Une enquêtrice décide de suivre la piste des femmes entrevues dans les portraits de Marx. Ses antennes féministes remuent en direction de l’héritage marxien: tant de gloire virile recouvrant une pensée d’égalité, c’est louche. Quel risque courons-nous si nous nous intéressons aux femmes qui étaient là? Une simple promenade qui, au final, chamboule tout.
Vous qui possédez Le petit Karl comme un catalogue d’outils à dégainer dans toutes les situations, que savez-vous de l’œuvre d’Eleanor Marx? De l’influence de Jenny ou de Laura Marx? Camarades, quelqu’un vous a-t-il parlé d’elles pendant ces nombreuses années d’université?
Josette Brun dir
Crédit photo : Chloé Charbonnier
L’intersectionnalité, telle qu’élaborée par les féministes noires dans les années 1980, permet de réfléchir aux rapports de pouvoir dans leur complexe enchevêtrement. Au-delà d’un certain effet de mode, cette éthique est plus que jamais nécessaire pour comprendre le monde, à l’aube d’une décennie marquée par un virus ayant partout exacerbé la violence et les inégalités, et mis en évidence les systèmes de privilèges.
Et qu’arrive-t-il lorsque l’on porte ce regard attentif sur les médias? Les textes rassemblés dans cet ouvrage explorent avec aplomb les questions de l’inclusion et de l’exclusion médiatiques. Que décoder du traitement média réservé au port du hijab dans le sport, aux agressions sexuelles à l’endroit des femmes noires et autochtones, ou encore, de la place de la sourditude et des transidentités dans l’espace public? Un recueil qui amène son lot de réponses éclairantes et douloureuses, une rareté dans le paysage des études culturelles et médiatiques francophones.
France Théoret
Crédit photo : Chloé Charbonnier
Je réclame partout une nouvelle esthétique. La quête d’une écriture au féminin est à la racine d’une pensée littéraire. Il doit bien y avoir une littérature de femmes née de la pensée et du corps féminin, une constante semblable à un courant littéraire.
Dans La forêt des signes, France Théoret retrace sa venue à l’écriture et la genèse de ses livres. Elle évoque les œuvres qui l’ont marquée (Artaud, Gauvreau, Millett, Woolf, Jelinek), ses origines sociales dont elle a cherché à s’émanciper et les mouvements qui l’ont nourrie (Refus global, La Barre du jour, le militantisme et la théorie féministes). En une puissante synthèse, Théoret creuse et met au jour les principes qui fondent son projet d’une écriture au féminin.
Suivez nos auteurs et autrices dans la programmation du SLO
Samedi 27 février
15 h 30 : Kuei, Natasha Kanapé Fontaine vous salue. Animation : Vanessa Bell.
18 h : Portrait de la poésie féministe actuelle. Tania Langlais (invitée d’honneur), Vanessa Bell et Catherine Cormier-Larose.